Le transfert des eaux du bassin du Congo vers le lac TCHAD aura à coup sûr des conséquences environnementales, économiques et sociales néfastes. Le CES lance les préconisations ci-après : 1. Revisiter la législation congolaise relative à l’eau et à la foret afin d’y intégrer les récentes données scientifiques portant sur les tourbières, le changement climatique, gestion transfrontalière des ressources halieutiques et autres secteurs 2. Créer un ministère en charge exclusivement des ressources en eaux et de la gestion des forêt (Ministère des Eaux et Forêt) 3. Mettre en place un observatoire central des eaux du bassin du Congo (OCEBCO), avec l’implication des experts multidisciplinaires 4. Veiller à l’application rigoureuse des dispositions de la constitution (Art. 56 et 214) et de la loi relative à l’eau ( Art. 53) 5. Mettre en place un cadre de concertation légale composé des représentants des ministères concernés par la gestion de l’eau par la gestion de l’eau. 6. Déclarer officiellement les réserves de la RDC sur le projet TRANSAQUA 7. Réaliser, dans le meilleur délai, le projet Intégrateur grand INGA pour l’Afrique 8. Participer effectivement et efficacement à travers une diplomatie préventive, à toutes les rencontres sous – régionales et internationales sur le ressources naturelles ( eaux, forêts, tourbières, climat, énergie, mines, etc.) 9. Assumer pleinement et efficacement le rôle de la RDC au sein de la CICOS et de la CBLT. 10. Rassembler, dans le meilleur délai, toute la documentation sur le projet TRANSAQUA et autres projets similaires. 11. Conditionner toute éventualité de transfert d’eau par des études d’impacts environnementaux et sociaux. 12. Mettre en place un cadre collaboratif de recherche 13. Initier, à travers les ministères de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, des études détaillées et actualisées sur l’eau conduites par les experts Congolais. 14. Faciliter la collecte des données d’observation spatiale pour améliorer l’utilisation des outils développés. 15. Revoir à la hausse le budget alloué à la recherche scientifique qui, aujourd’hui, est insignifiant. 16. Appuyer les structures actives de recherche congolaises. 17. Former et renforcer les capacités des élèves, écoliers, étudiants et autres jeunes chercheurs en ressources hydrobiologique 18. Organiser des séances d’information et sensibilisation à travers tout le pays et à l’extérieur.