Il était question au cours de cette plénière, non seulement de réfléchir sur les perspectives d’avenir face au problème d’inondations devenues récurrentes en République Démocratique du Congo, mais aussi, d’examiner les causes, les impacts et les conséquences de ces catastrophes.
Dans une présentation de la Commission permanente en charge des questions environnementales (CERNAT), une note technique contenant une série des mesures à prendre dans l’immédiat, à court, moyen et long termes, a été présentée à l’Assemblée générale.
Prenant la parole pour présenter la synthèse de cette note, le Président de cette Commission, le Conseiller de la République Prof. Raphael MWANGE, a fait savoir que cette note vient de la nécessité à répondre de manière urgente aux effets de changement climatique dont les conséquences sont extraordinaires, et reprend quelques actions à entreprendre pour prévenir les éventuels dangers dans l’avenir.
Pour cette Commission, cette note se réfère aux évènements survenus à Kinshasa au cours de la période allant de novembre 2023 à février 2024, où des inondations ont endeuillé certaines familles, obligeant plusieurs compatriotes à passer nuit à la belle étoile.
« La nature a imposé ses lois et l’homme, non préparé, les a subis », a regretté le Conseiller de la République Prof. Raphael MWANGE, tout en déplorant et insistant sur les erreurs humaines récurrentes qui, parfois, conduisent à ces catastrophes naturelles.
Revenant sur les causes des inondations, le Rapporteur de cette Commission a cité plusieurs causes parmi lesquelles les déforestations, l’empiètement du lit du Fleuve Congo (par les activités humaines), les sédimentations et les pollutions des cours d’eau.
Pour ce qui est des actions à envisager, la Conseil Economique et Social préconise entre autres la mise en place d’une politique d’anticipation des catastrophes naturelles par notamment un système d’information, de prévention, d’alerte et de défense ; la protection contre les inondations par des ouvrages de génie civil et surtout empêcher l’occupation des sites réputés à risque des catastrophes ; l’imposition des techniques de construction anti-inondation et la révision de certaines lois interdisant la construction des habitations à certaines distances des berges des cours d’eau, l’inscription dans le cursus éducationnel l’apprentissage des méthodes de gestion des catastrophes naturelles.